imprimerLes nouveaux animaux de compagnie (serpents, lézards, tortues, oiseaux non domestiques...) mais aussi certains animaux domestiques (chats, chiens, furets,...) peuvent être des menaces pour les espèces naturelles de La Réunion.
Certaines espèces, telles le grand gecko vert de Madagascar ou la couleuvre loup, introduites volontairement ou par négligence dans le milieu naturel, se sont naturalisées et ont déjà des impacts forts sur certaines espèces emblématiques de La Réunion comme les geckos verts de Manapany ou de Bourbon, ou encore des insectes ou même des plantes. Il en est de même pour certains animaux domestiques redevenus sauvages, tels les chats, qui attaquent les colonies de pétrels et de puffins, mais aussi les autres espèces d’oiseaux ou les lézards.
Grand Gecko vert de Madagascar (Phelsuma
grandis) ayant capturé une autre espèce de
gecko – Photo : M. Sanchez, NOI
Pétrel de Barau (Pterodroma baraui) mangé
par un chat redevenu sauvage – Photo :
Martin Riethmuller, SEOR
Couleuvre loup (Lycodon aulicus), capturée en forêt naturelle dans les Hauts
de Saint-Louis, avec deux geckos de Bourbon (Phelsuma borbonica) dans son estomac
– Photo : M. Sanchez, NOI
Dans le cadre d’une action collégiale menée avec les professionnels du secteur animalier (animaleries, vétérinaires, transitaires,...), les associations de protection de l’environnement et les administrations concernées, le GEIR lance une campagne de communication auprès du grand public sur l’importance d’adopter un comportement responsable vis à vis de son animal de compagnie mais aussi vis à vis des espèces indigènes de La Réunion, car prendre soin de son animal c’est aussi :
- se renseigner auprès de professionnels compétents, avant d’acquérir un animal de compagnie, sur ce dont il a besoin (sa nourriture, son espace de vie,…) et ce qu’il peut devenir (sa taille adulte, son agressivité,…) ;
- ne pas l’abandonner dans la nature, ne pas le laisser s’échapper : dans la plupart des cas il ne sera pas capable de survivre, et s’il y arrive ce sera bien souvent au détriment d’autres espèces animales, notamment certaines indigènes, moins bien armées que lui pour se défendre ;
- et bien sûr, prendre soin de lui en le vaccinant, mais aussi en lui permettant d’être reconnu s’il s’échappe grâce à une puce, une bague ou un tatouage, et prendre soin des autres en le stérilisant afin d’éviter qu’il puisse se reproduire dans la nature.
Vous adoptez un Nouvel Animal de Compagnie (NAC),
adoptez aussi un comportement responsable !
